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17 septembre 2015 à 18:00

Compte rendu match Saint-Loup-Cammas - Asptt 2-2

Mi-temps : 2 à 1

Buteurs chez nous : Olivier N. et John

20 joueurs chez nous, un peu moins chez eux.

Arbitre de champ, de touche droite et de touche gauche, de ligne de goal de chez nous et de ligne de goal de chez eux, l’ami Claude qui fait tout en « si peu d’homme ! »

 

Certains diront que je me répète, surtout les anciens. La grande majorité qui apprendra pour la première fois ce qui suit, me remerciera grandement. Aussi, ne reculant devant aucun sacrifice, je vais vous raconter l’histoire, la sombre histoire de Saint-Loup-Cammas. En des temps anciens, le curé du lieu qui rentrait tardivement d’une cession de formation sur Internet s’est retrouvé face à un loup qui le dévora, n’ayant rien d’autre d’intéressant à faire. Mais le curé était occitan et portait la croix comme tout curé. Aussi, le brave lupus (c’est du latin et je l’emploie car ça fait cultivé !) régurgita sa proie. De nos jours on emploie plutôt « vomit », plus rarement « dégueula » qu’il ne faut pas confondre avec « dégueullit » qui est le résultat de l’action. Le fait est que le curé sort vivant du corps du loup en racontant qu’il doit cette fortune aux prières qu’il a faites à saint Loup en passant devant l’église du village. La commune se nomme depuis, Saint-Loup-Cammas. Pourquoi Cammas ? parce que ce terme occitan signifie « le hameau dans les champs ». On a donc « saint Loup demeurant au hameau dans les champs » ce qui est long et peu pratique. Comme les contemporains ont favorisé l’aspect pratique, ils ont appelé le village « Saint-Loup-Cammas » ce qui est moins long et beaucoup plus pratique. Certains utilisent « SLC » ce qui fait « djeun ».

Ne me remerciez pas encore car nous allons passer au compte-rendu du match de vendredi.

 

Comme à chaque rentrée de foot, les habits sont bien repassés, les cheveux bien rangés pour ceux qui en ont et je pense à Fred R. qui fait des envieux, les crampons sont cirés ou sont neufs (Alain S. en chausse de beaux), les shorts sentent la naphtaline… même si les joueurs jouent encore les « vacanciers de retour ». L’un de nous est même rentré de son lointain Portugal natal pour ne pas rater THE FIRT MATCH.

On se retrouve avec plaisir évoquant quelques lointains souvenirs de juin dernier. A ce sujet, on constate l’absence de la chèvre que nous avions vue sous l’abri de Saint-Loup-Cammas l’an dernier après le match. Et nous déplorons également l’absence de Marion et celle de vieux chevaux de retour, Vincent et autres…

Puis on rejoint le terrain et notre arbitre à nous (on l’a amené dans nos bagages car il prend peu de place) siffle le début du match et de la saison, nous « imposant » le rituel du vendredi soir qui se déroulera toute l’année. Les équipes sont en jambes et les joueurs s’en donnent à cœur joie. Nous dominons outrancièrement et à l’exemple d’un des nôtres qui rate à deux mètres des buts la cage adverse, nous voyons défiler les occasions. Un tir à droite, un tir à droite, un tir à gauche, un tir à gauche, un tir trop haut, un tir trop haut, un tir de vieille, ah, ah, ah alouette… et je vous laisse imaginer le reste. Nous nous vautrons dans les occasions manquées lorsque, sur l’une d’elles, Alain B. joue avec Olivier N. qui rentre dans la surface et d’un coup, d’un seul, marque et mystifie le goal avancé. Notre joie est grande mais de courte durée : dix minutes suffisent à nos adversaires pour marquer un but à Joel. Saint-Loup-Cammas – Joel 1 à 1 comme dirait l’un des nôtres qui ne joue plus avec nous. Qu’importe, nous reprenons le jeu avec la même fougue lorsque sur un contre, nos adversaires envoient encore la balle dans nos buts. L’arbitre siffle ensuite notre première mi-temps de la saison et Gérard saute sur l’occasion pour bâtir une nouvelle équipe, fort d’un réservoir de neuf titulaires remplaçants.

Le jeu reprend à la demande de l’arbitre et la seconde période se déroule de manière différente. Nos adversaires ragaillardis par le score jouent bien et nous accusons une petite fatigue due peut-être au long déplacement. Mais comme John est frais comme un gardon, il en profite pour marquer un très beau but et remettre les équipes à égalité. Claude refuse ensuite un but pour nos couleurs, arguant un hors-jeuqui, de l’avis de spécialistes malhonnêtes est inexistant. Laisse Claude ! et concentre toi plutôt sur ton prochain match. Comme notre ami ne fait jamais les choses à moitié, il refuse un but à nos adversaires et un pénalty. C’est bien quand Claude arbitre ! Après quelques autres péripéties, il siffle la fin du match car la fatigue se fait sentir. Des deux côtés.

 

Le score nul reflète bien la physionomie d’un match ou les deux équipes ont beaucoup joué et dans le meilleur esprit. Le compte-rendu ne resterait pas dans les annales si je ne rapportais pas quelques faits : l’un des nôtres pense avoir réussi un grand match car il a fait un petit pont à un adversaire, magistralement salué par la foule nombreuse sur le bord de la touche, il a tiré puissamment vers le but adverse et il a fait une accélération dans la soirée. Manque de chance, il a fait l’accélération lors de l’échauffement ! Le même a soufflé sur la braise mais cette fois avec raison car il avait faim. Nos adversaires nous ont alors demandé s’il n’était pas à louer. Nous avons failli le vendre ! Mais « failli » seulement ! On est trop braves !

Nous avons également pris la photo de l’équipe et nous verrons après son développement les jambes velues de certains, celles arquées d’autres, ceux qui jouent avec l’équipement règlementaire…

Vendredi le coach nous invite à Colomiers. Nous irons jouer contre Castanet et peut-être gagner notre premier match.

 

Patrick

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