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18 novembre 2015 à 15:24

Compte-rendu du vendredi 13 novembre 2015

Asptt – Villenouvelle : 1 à 4

 

Mi-temps : 0 à 1

Buteur Rabah.

Terrain un peu sec, arbitre toujours à la hauteur (c’est Claude).

14 joueurs chez nous et un peu moins en face.

 

Bon d’accord ! Ils avaient un très bon goal, bien meilleur que le nôtre en première période car Daniel qui m’a remplacé a été excellent en deuxième période, arrêtant nombre de ballons qui filaient dans nos buts. Mais ce n’est pas de ma faute si à la 35e minute je suis battu sur ce tir de vieille ! Avez-vous plongé avec un lacet défait ? Déjà que je ne sais pas normalement !!!

 

Bon d’accord ! Nous avons touché deux fois la barre transversale adverse mais nous avons aussi raté des buts considérées comme faciles : par exemple, il suffisait (à mon humble avis), sur une de nos actions, de seulement pousser la balle dans les buts vides (je n’ai pas écrit que c’était Patrick) pour marquer au lieu de shooter dedans et de l’envoyer, de l’intérieur des six mètres, dans le ciel étoilé. Car le ciel était plein d’étoiles ce soir-là !

 

Bon d’accord ! Nos adversaires ne se disputent pas et, chose incroyable, ils se respectent et, extraordinaire, ils s’encouragent ! Si je manque une relance, un tir, une passe ou autre, je suis rapidement mis en confiance par des réflexions, lazzi et autres. N’ayant fréquenté dès mon jeune âge, aucun centre de formation de l’université « football », je reconnais une certaine maladresse que je partage avec mon âge et avec quelques autres. Après, par les temps qui courent, il n’y a pas mort d’homme. Donc râler une trentaine de secondes à voix très basse est humain car nous sommes tous des compétiteurs. Mais s’il faut râler deux ans, je pense qu’il faut auparavant consulter.

 

Bon d’accord ! Nos adversaires ont joué quelques fois des épaules mais jamais les deux ensemble. Ils ont utilisé parfois la droite, parfois la gauche. Comme nous d’ailleurs. Alors, lorsqu’on choit au sol, on peut interpeler l’adversaire goujat. Dans ce cas, la discussion doit être brève au risque de lasser les différents joueurs. La réaction est humaine dans ce cas aussi mais lorsque la discussion dure trente ans, cela nous contrarie et devient fatiguant. Bien entendu, il est alors inutile de prendre l’arbitre à témoin. C’est Claude, il n’a rien vu, rien entendu et s’il a sifflé, il a pris sa décision une fois pour toutes. En plus, il est honnête et bon arbitre. L’ami Claude a eu l’intelligence de ne pas siffler un pénalty qui aurait bien arrangé nos affaires. Car le pénalty était discutable et surtout, nous jouons en vétérans. Il faut vraiment que la faute soit grossière pour qu’il soit sifflé. On a l’avantage de jouer dans un bon esprit !

 

Bon d’accord ! Nous perdons ce match ce qui est rageant car nous avions la possibilité de le gagner. Nous n’avons pas subi le jeu bien au contraire, nous avons récupéré nombre de ballons, en première période ils n’ont eu qu’une occasion. Qu’ils ont mise au fond de nos buts. Peut-être que nos adversaires se sont plus soutenu que nous ! Peut-être !

 

Pourtant dès l’entame du match, nous jouons très bien et partons à l’assaut des buts adverses. Leur goal arrête quelques ballons et s’interpose dans des actions de belle facture. Mais nous les mettons vraiment sous pression. Je passe une bonne soirée en sortant une ou deux fois jusqu’à l’histoire de mon lacet, relatée plus haut, et du premier but que nous prenons. Il ne remet pas en question notre jeu car nous savons alors que nous allons revenir au score. Et nous atteignons la mi-temps sur le score de 1 à 0 en leur faveur.

 

Comme chacun le sait, la mi-temps est la période du match où l’équipe subit quelques ajustements et les footballeurs s’encouragent. Nos adversaires ont été surpris de nous voir discuter fortement et à voix très haute. Je n’ai pas tout compris mais je pense que nous discutions des nouvelles tactiques que nous allions mettre en place. Aussi, amis, parlons moins fort, l’ennemi nous scrute et nous écoute !

 

Nous avons repris le jeu avec les ajustements qui font le charme du foot. Daniel m’a remplacé dans les cages et malgré les trois buts pris, a été tout simplement royal. Sur le premier, il peut peu car les adversaires étaient deux contre lui, le deuxième vient d’un centre de Gégé qui souhaitait dégager le ballon le plus loin possible. L’avant-centre adverse a alors poussé la balle au fond de nos filets. Sur le troisième Vincent monte le ballon, se fait chiper ce dernier et l’adversaire va marquer le quatrième but. Heureusement que Rabah jouait avec nous. Arrivé en retard, un retard forcément remarqué puisqu’on l’a taquiné pour cette raison, notre ami a, comme nos joueurs, essayé de marquer. Et, lorsque nous étions menés de deux buts, a eu la bonne idée de marquer sur une super action, bien aidé par Fed R.

 

Il aurait fallu marquer trois autres buts pour faire match nul, c’était au-dessus de nos capacités. Dommage ! C’est d’autant plus dommage que John a depuis ce match un pied de Schtroump, que Philippe a un pet de claquage en pensant qu’il allait accélérer. La médecine va se pencher sur son corps d’athlète et chercher sous ce Poilu qui n’a fait aucune des guerres, ce qui cloche. Enfin, comme Alain B. n’a pas marqué, je ne me tromperai pas dans les buteurs.

 

C’est ainsi et c’est la vie. Profitons de ces moments de paix duvendredi car si Thalassa fête ses 40 ans, vendredi prochain nous fêtons le Beaujolais nouveau avec nos amis de Bouillac.

Bonne semaine à tous.

Patrick

 

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