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26 novembre 2015 à 10:46

Compte rendu du match de vendredi 20 novembre 2015

 

Aucamville – Asptt : 0 à 4

 

Mi-temps : 0 à 3

Buteurs : Alain B., Vincent et Fred R. (2)

Arbitre toujours excellent : Papi Claude

Soirée très ventée à fortement ventée.

 

En cette soirée, deux événements marqueront nos esprits et nos corps frêles : le vent avec la pluie et le Beaujolais.

Tout d’abord le vent : il souffle violement, traversant le terrain de gauche à droite en première période, de droite à gauche en deuxième. Aussi, les deux équipes ne décollent pas du bord de touche situé à droite avant la mi-temps, situé à gauche après. Bien entendu, c’est l’inverse pour nos adversaires. Le vent souffle tellement fort qu’il concurrence le bruit que fait Philippe lorsqu’il respire. Le vent souffle tellement fort qu’on n’entend ni Vincent ni Olivier de la soirée ! Le vent souffle tellement fort qu’on voit à moment donné l’ami Fred B. jouer dans le champ de chaume situé à côté. Probablement qu’à ce moment, il cherche (avec succès nous l’apprendrons plus tard) le ballon porté par le zéphyr ! Le vent souffle tellement fort qu’il attaque les neurones de ceux qui souffrent d’alopécie. Les rares (les jeunes !) qui ont encore quelques cheveux, les voient s’envoler.

Le vent souffle tellement fort qu’il rabat les phares de nos voitures dans nos yeux : ils nous aveuglent. Mais ça, ce sera à la fin de la soirée « Beaujolais nouveau ».

 

Le fait est que nous débutons de fort belle manière le match car à la 12e minute, John (en fait c’est Alain B. mais j’aime bien renouveler mon erreur) marque notre premier but après un travail de Benoit d’une efficacité remarquable. Benoit joue numéro 6 et il va faire beaucoup de mal à l’équipe adverse en cette soirée, se jouant d’eux et du vent. Les rares fois où nous sortons de la ligne de touche située à droite, nous marquerons. C’est ainsi que sur le deuxième corner tiré par Daniel (le vent a rabattu le ballon du premier dans l’œil droit de notre ami), Vincent au premier poteau fait un retourné sans se retourner et sans se jeter sur le dos comme on le voit fréquemment à la télévision. C’est une sorte de retourné sans en être un. Les puristes garderont une gestuelle inachevée, nous, nous admirons le ballon entrer dans les buts adverses. L’action se déroule vers la 17e minute. Que dire du but de Fred R. quelques minutes après ? C’est un beau but à la Fred R. son premier de la soirée, notre troisième à tous.

La première période se déroule à merveille, je ne prends aucun but même si une balle rebondit sur la transversale, Philipe fait un démarrage, Christophe et Vincent jouent dans un fauteuil car Benoit est devant eux grâce à l’organisation lumineuse de notre vénéré coach Gégé (et oui, je vais jouer le prochain match !). Nos arrières ont bien « arriéré » et le score reflète l’intelligence (ça me fait bizarre de l’écrire) de nos joueurs qui ont joué à ras de terre ce qui était bien difficile alors que nos adversaires ont joué en l’air ce qui était impossible.

 

La deuxième période est différente de la première car nous avions pris l’habitude de jouer à droite, nous allons jouer à gauche. De plus, les remplaçants de nos adversaires sont plus joueurs que ceux remplacés. Ils auront quelques occasions qu’ils mettront à côté soit grâce à une présence de tous les moments de notre fabuleux goal (je rappelle que je n’ai pris aucun but ce qui est un véritable exploit pour moi) soit à cause plutôt de leur maladresse. Deux faits majeurs sont alors à rapporter : le premier, le jeune Patrick reçoit la meilleure note artistique de la soirée après un roulé boulé de grande classe et après avoir essayé d’enfoncer la lisse en fer située à gauche, poussé par le vent vers elle. Le mouvement étant fait avec grâce et très grande qualité, notre ami obtient de l’ensemble des joueurs présents, la note artistique maximale. La lisse en fer a bien résisté mais c’est une autre histoire. Le deuxième fait majeur de cette période est le deuxième but de Fred R. et, comme il joue avec nous, notre quatrième de la soirée. Il va sans dire que c’est un but à la Fred R. tout en finesse et en coquinerie ce que les esthètes apprécient grandement.

Claude nous ayant une fois encore arbitré avec classe (il a été chaleureusement remercié par l’équipe adverse), siffle la fin du match après 90 minutes de vent violent et de pluie. Car au fil de la soirée, la pluie s’est abattue par intermittence.

Enfin, le meilleur arrive et c’est après la douche que nous allons dîner et accessoirement fêter le New Wine comme disent les Anglais. Nous étions treize à jouer, nous sommes onze à rester manger. A croire que nous avons besoin de plus de protéines que nos adversaires qui sont alors quatre. Et comme le disent nos Anciens, « le plus dur dans les soirées Beaujolais, ce n’est pas l’entrée » faite de charcuteries mais la sortie en plein vent après le Chili con carne et surtout le Beaujolais. On ne sait jamais dans ces sacrés soirées si c’est le Beaujolais ou le Gaillac qui montent à la tête ou si c’est les blagounettes de Philippe qui nous soûlent. Je plaisante car les blagues de Philippe et consorts font bien rire l’assistance. Ce qui est sûr c’est que lorsque nous conduisons contre le vent, Eole nous renvoie les phares de nos voitures dans nos yeux. Et ça c’est du vécu !

 

Vendredi, rendez-vous au stade de Colomiers contre Grisolles

 

Patrick

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