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1 février 2016 à 19:20

Compte rendu match vétérans du vendredi 29 Janvier 2016

Asptt – Olympic Pinsaguel :  3 à 3

Mi-temps : 0 à 2

Joueurs : 17 chez nous, autant chez eux

Arbitre (et très bon) : notre Papi Claude à nous

Pelouse grasse, temps moyennement frais

 

« Si tu veux qu’on parle bien de toi, parle à la place des autres » selon Lang Dhe Phut de la 5edynastie des Phut. Un proverbe semblable qui provient de l’Afrique dit : « plus l’écho (lire « lèco ») du tam tam est fort, plus tu dois taper ». Ca ne fonctionne pas avec les téléphones portables à moins que vous ne vouliez en changer. Ces deux proverbes me serviront bien en cette soirée.

La partie débute normalement, 11 joueurs de chaque côté, un arbitre au milieu, eux en jaune, nous en bleu. Comme d’habitude, nous prenons possession de la balle et les quelques excursions des jaunes sont vite avortées car nos arrières jouent sérieusement. Notre technique qui est la suivante est au point.

-Comprenez, une supposition que les adversaires reculent… Crac, nos avants sont là.

-Pour les empêcher de reculer ?

-Non, pour les prendre en tenaille.

 

De fait, l’arbitre siffle de nombreuses fois des hors jeux en faveur de nos adversaires. Jusqu’au moment où ces derniers, mesquins et retords, viennent pour la première fois de la soirée taquiner notre goal qui dans un plongeon désespéré, que monsieur Manaudou m’aurait envié, prend le premier but de la soirée.

 

Mais qu’importe car à ce moment, nous pensons revenir au score rapidement. Une passe vers Philippe qui était en « retournement » et a failli à ce moment de la partie prendre un sacré tour de rein (certains diront « de rien ») et le ballon part en touche. Nous sommes en cette période, comment dire, « groupir ». Ca veut dire « ensemble ». Ensemble à quatre, voire cinq, dans quelques mètres carrés devant le but adverse. On tire dans les joueurs et  le goal adverse continue à rouler tranquillement ses cigarettes des deux mains !

Et ce qui devait arriver, arriva. Sur une contre attaque, un des adversaires centre et l‘un de nous bat son propre gardien du talon de son pied droit. On peine à respirer. La faute à qui ? « on fait pas faire des mouvements respiratoires à un type qu’a les bras cassés » comme dirait le chef Chaudart ! On atteint la mi-temps sur le score de 0 à 2 malgré les occasions qu’on a et celles qu’ils n’ont pas !

 

A la mi-temps, Gérard échafaude des changements, le goal de la première période est illico remplacé malgré ses plongeons ou plutôt son plongeon par un autre de grande valeur, Daniel L. Je préfère le premier goal qui a une capillarité plus développée que celle du second. Nous reprenons le jeu et après quelques occasions gâchées de notre part, nos adversaires sur une phase anodine couillonnent notre arrière gauche qui supporte alors le poids du match étant en couverture de ses avants, de ses milieux et de la charnière centrale.

« J’ai glissé, chef ! » et c’est ainsi, braves gens, que s’étalant tel Pithivier dans « la septième compagnie », notre arrière droit laisse partir vers nos buts, l’avant centre adverse. Je ne sais pas si cela vous le fait, mais on se sent seul dans ces moments. Comme les politiques, c’est toujours pareil, c’est quand ils ne sont pas au pouvoir qu’ils ont la solution. Pour nous, c’est toujours quand on n’a pas la balle qu’on sait comment jouer ! C’est le moment que choisit Gégé pour me dire « Puisque nous n’avons pas su les conduire à la victoire, sachons au moins les aider vers la défaite ».

 

 Qu’importe et c’est ici que je vais vous surprendre. Loin de moi d’avoir agit sciemment mais par ce énième coup du sort, j’attendais une saine réaction de notre équipe. Il est vrai que notre Coach international a changé Benoit de poste, le faisant passer de libéro à avant-centre. Le deuxième but c’est lui ! Il est alors remplacé par Daniel C. et Olivier M. ce qui n’est pas idiot puisque c’est le Coach qui l’a fait ! Et notre équipe réagit bien car sur une balle en profondeur, Benoit s’en saisit et marque notre premier but. Même si la balle reballe sur notre barre transversale et que Daniel L. fait une sortie de grande qualité, notre jeune équipe est de plus en plus entreprenante et malgré quelques autres occasions gâchées, nous occupons les ailes à merveille avec Daniel M à droite et Patrick le Jeune à gauche. Les corners se succèdent et après deux têtes infructueuses, la troisième est la bonne, Daniel C. marque de la tête. Ce qui fera dire dans les vestiaires qu’il y a au moins une tête dans l’équipe. C’est un peu exagéré car si les footeux avaient une tête, ca se saurait. L’équipe tourne à merveille et à cinq minutes de la fin, nos adversaires dégagent sur un Daniel M aux aguets qui prend la balle, la donne de suite à John qui passe à Fred R. Ce dernier, pour la première fois de la soirée, ne rate pas cette fois son tir et la balle entre dans les buts adverses à la grande joie de nos nombreux supporters, joueurs et dirigeants. Nous pressons encore et c’est dans le désespoir total que nos adversaires mettent piteusement le ballon en touche. L’arbitre siffle alors la fin du match à la grande joie de nos adversaires. Et à la notre aussi car depuis quelques matches nous avions pris comme habitude de perdre. Nous nous jetons dans les bras les uns des autres en faisant bien attention de serrer dans ses bras l’un des nôtres. Et surtout pas l’un des leurs ce qui ne ferait pas très professionnel.

 

Les services de santé ayant imposé la douche obligatoire, nous passons par là. On essaie de régler les douches de droite bien froides à la température de celles de gauche à bonne température. On est malins car on aurait pu faire l’inverse. L’un de nous voit une manette mais un deuxième l’avertit « chez moi, c’était la manette « touche pas à ca, p’tit con ». Donc, dans le doute, nous n’avons rien touché. Puis nous sommes allés prendre la collation d’après-match et nous avons refait le match en rappelant quelques évènements douloureux pour quelques uns, amusants pour d’autres. En pendant que le père Philippe se remplit le ventre, j’écris avec un immense plaisir le compte-rendu. Sans esprit de revanche, comme en 40 !

 

A vendredi prochain, sans Gégé qui nous a informé de son absence car il ne sera pas avec nous !!

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