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19 octobre 2016 à 21:57

Vétérans Asptt – Castanet : 4 à 4

Asptt – Castanet : 4 à 4

 

Mi-temps : 1 à 2

Soirée humide, terrain souple (beaucoup plus que certains de nous !)

 

En cette soirée, le TFC reçoit Monaco et le stadium accueille par la même occasion beaucoup de spectateurs. Dont nombre des nôtres. En conséquence, nous nous retrouvons juste 11 avec le renfort de Benoît, un des entraineurs de l’Asptt.

 

Notre célèbre Papi que le monde entier nous envie, donne le coup d’envoi et officie donc derrière son sifflet, comme arbitre. Nous entrons dans le match pour prendre, quatre minutes et 20 secondes plus tard (remarquez ici la précision qui m’a fait défaut en d’autres comptes rendus), le premier but de la soirée. Comme un incident n’arrive jamais seul, c’est après la remise en jeu que nous perdons Gégé qui n’en peut mais. Il s’en est fallu de peu qu’il ne s’écroule sur la pelouse. Mais comme elle était humide et qu’à nos âges les rhumatismes arrivent vite, c’est avec grande sagesse que notre ami n’en rajoute pas selon l’expression consacrée. Ses innombrables spectatrices sont atterrées et c’est dans un silence de cathédrale qu’il sort, bien marri de nous laisser à 10, blessé à un muscle. On ne sait pas lequel car il en a plusieurs. Mais le bougre a également des ressources insoupçonnées. Aussi, hèle-t-il (et non bêle-t-il) un joueur adverse sur la touche qui vient aussitôt nous renforcer, faisant par là-même, preuve de gentillesse. Juste le temps pour lui de partager nos souffrances car ses amis nous mettent la pression. A la 21e minute (précision encore), il est remplacé par Auberger, l’entraineur de l’Asptt des U15. Avec son dribble chaloupé qui fait de nombreux envieux, ce dernier s’enfonce dans la défense adverse qui ne se méfie pas de lui, pensant avoir affaire à l’un de nous. « Eh bien, couic, il va marquer » (expression footballistique utilisée lorsqu’on veut exprimer la joie du but soudain, inattendu). Et en effet, il marque notre premier but. A notre tour d’être dangereux et Olivier M. part seul vers les buts, tire et touche un poteau de but. Adverse ! C’est plus simple de ne rien toucher et  j’y arrive bien. Et bien Olivier va toucher le poteau témoignant de sa recherche dans les difficultés ! Sur une contre-attaque, nos adversaires marquent leur deuxième but et nous atteignons la mi-temps sur le score de 1 but à deux.

 

Nous ne changeons pas une équipe qui perd, faute de joueurs (on n’est que 11 donc ça limite les changements), et les mêmes rejoignent le terrain. La deuxième période est différente de la première car les joueurs de chaque équipe souhaitent participer à des joutes verbales et parfois on se serait cru au marché de la pintade, à Lavaur, souvenir qui ne rajeunit pas certains de nous. Les discussions se poursuivent un bon moment car chacun souhaite que l’adversaire accepte ses torts. Ces palabres ont le don de nous réveiller (ou d’endormir nos adversaires) et sur une très belle montée sur le côté gauche, faite de dribbles, Auberger donne un caviar à Philippe qui se retrouve devant les buts et qui marque. Philippe remercie chaleureusement son passeur et nous parle depuis d’Auberger en des termes fort élogieux : « il m’a fait une passe », « lui » répètera-t-il à de nombreuses reprises dans cette soirée ! Il aurait, d’après la rumeur, demandé les crampons du passeur qu’il voulait nettoyer, cirer et sécher en remerciement ! Il aurait même, d’après la rumeur, envisagé un voyage à Lourdes ! mais cela ne nous regarde pas. Fayot ! Buteur mais fayot !

Buteur ? en partie car notre renard des surfaces, notre goleador se retrouve quelques minutes plus tard, seul aux 18 mètres (le premier défenseur était bien à 2 km !) et au lieu de tirer puissamment, fait une passe sur le côté ! Mais il reste fayot quand même !

 

Quelques minutes après, Olivier M. tire sur la transversale, la balle revient dans les pieds de Cyril qui tire à son tour mais elle est bloquée par un adverse devant ses buts. Aussitôt, un rassemblement d’importance met aux prises des joueurs des deux équipes à 1 mètre de la ligne fatidique. Les uns essayent d’envoyer la balle au loin, les autres dans les buts. A ce jeu, Christophe est le plus fort lorsqu’il passe la balle dans un trou de souris. Elle termine sa course dans les buts adverses au dépit de nos adversaires. Nous menons alors trois à deux et ce n’est pas fini. Benoît (l’entraineur) sur la gauche, monte balle au pied (à la main, ça s’appelle le rugby) et donne une passe lumineuse à Benoît (ça fait drôle de jouer avec deux Benoît. Qui s’entendent en plus). Ce dernier s’en saisit et s’avance vers les buts adverses, décroche une belle frappe et marque notre quatrième but de la soirée.

 

Nos adversaires pleins de ressources, attaquent et marquent un troisième but et la fin du match est chaude car ils veulent égaliser, objectif que nous ne partageons bien évidemment pas. A 4 minutes de la fin, ils marquent ce quatrième but et sautent de joie en s’exclamant bien fort, faisant preuve de peu de retenue. Ils nous enlèvent le bonheur qui se dessinait depuis quelques minutes  sur quelques visages. Hassan fait un dernier geste en détournant un ballon qui devait leur donner la victoire et notre valeureux arbitre souffle dans son sifflet à trois reprises ce qui signifie la fin du match.

 

Nous avons la joie de retrouver Didier, John, Fred R. et Alain qui viennent après le match du TFC et nous racontent l’exploit de la soirée de l’équipe phare alors que nous leur racontons notre exploit à nous. Les discussions continuent après la douche avec nos adversaires qui sont eux aussi surpris de cette victoire, celle du TFC qui a éclipsé pour un temps notre match nul. Le repas de fin de soirée se déroule comme d’habitude dans le restaurant près de l’église paroissiale de Colomiers.

 

 

Patrick

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