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5 octobre 2017 à 19:21

Compte-rendu du match : Les restes de Colomiers  contre Le Reste du Monde

Compte-rendu du match : Les restes de Colomiers  contre Le Reste du Monde

 

 

Buteurs : Papi Claude (plusieurs fois c’est donc qu’il a pris du plaisir le bougre), Fred B., Paul, Patrick le J, Henri, Fred le goal, Bruno et moi. Chacun de nous a marqué et on ne peut pas écrire la même chose pour nos pauvres adversaires d’un soir !

La soirée ne pouvait mieux débuter pour la sympathique et vaillante équipe du « Reste du Monde » car nous marquons notre premier but, un très beau but et peut-être le plus beau de la soirée, après quelques secondes de jeu puis nous enfilons les perles (expression qui veut dire que nous passons une agréable soirée sur le pré, gérant seulement les quelques assauts adverses. Mais toujours de nos adversaires d’un soir. Et néanmoins copains !).

En cette douce soirée, nous avons tout loisir d’observer en toute quiétude quelques phases de jeu curieuses de la part de nos adversaires d’un soir mais partenaires sur la saison. L’un d’eux par exemple, reprend « à moment donné » un des dialogues de la « 5e compagnie » en suppliant son avant-centre : « mais pas si viiiiiiite ! ». Accumulant le poids des ans, il témoigne, à la cinquième minute du match, d’une fatigue physique somme toute bien compréhensible pour lui. Au cours du match, un autre, singeant quelques pas de danse, nous fait celle du héron cendré, sur une seule patte au sol (sans les pattes c’est plus difficile), laissant passer le ballon rebondissant entre ses bras velus bien ouverts. C’est vraiment curieux comme attitude mais comme il a l’air ravi... Autre exemple, sur l’un de leurs rares buts, leur avant-centre en se relevant dit « j’ai glissé chef » et est retourné tout penaud rejoindre son équipe. Nous nous sommes extasiés sur le physique de certains, courant à droite, puis à gauche, en haut, en bas, même derrière les buts (les leurs) et nous sommes alors admiratifs de cette débauche d’énergie qui, mais c’est secondaire pour eux, ne mène à rien. Ils jouent parfois « groupir » mais seulement parfois. Sans leur goal, l’addition aurait été plus lourde mais c’est tant mieux ainsi.

Nous sommes enfin fiers de nos copains mais adversaires d’un soir. Très fiers d’eux même car lorsque l’arbitre de la maison, Benoit, (à ne pas confondre avec l’arbitre-maison qui est ici péjoratif) siffle la fin du match, aucun d’eux ne pleure. Peut-être parce qu’ils avaient oublié. Les mouchoirs que nous leur avons apportés ne servent pas ! Ils serviront probablement la prochaine fois.

Le match ouvre la soirée. Car après la bonne douche, nous rejoignons le club house. Nous entonnons un « joyeux anniversaire » et Gérard offre au nom de l’équipe de l’Asptt, deux maillots du TFC ou plutôt un maillot du TFC à Henri avec le n° 60 dans le dos et un polo du TFC à Claude qui ne peut arborer le n°70 car comme c’est un polo, il n’y a pas de numéro. « Ca fait moins habillé avec le numéro » précise alors Gégé à Papi Claude. Je ne vous donnerai pas l’âge de nos deux  copains car comme les jeunes filles, ça ne se dit pas. Puis nous nous attablons, Fred B. a encore cuisiné un super plat qui régale les convives : 17 sont venus jouer, 26 sont à table car Alain, Fred R., John, Cyril entre autres, nous ont rejoint. La soirée se déroule à merveille enfin presque car depuis le début Olivier nous raconte les quatre buts qu’il a marqués en moins de trente minutes lors du dernier match. Même Alain S. est informé ! Ce n’est pas qu’il se répète mais on profite d’une respiration de notre ami pour partir et se donner rendez-vous vendredi prochain contre l’Enac que nous recevrons.

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