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21 novembre 2017 à 13:56

Au revoir Bertrand...

Lors de la cérémonie d’adieu à Bertrand, nous nous sommes rappelés beaucoup de souvenirs. C’est qu’on en avait besoin. Et le premier est celui que nous partageons avec Pierre son fils, qui débute son témoignage par une des blagues de Bertrand. Ses blagues sont dignes des blagues « Carambar »,en mieux, de peu, que les miennes. Ou que celles de tant d’autres et je ne cite ni Philippe, ni Vincent. Puis nous nous sommes rappelés des demandes pressantes que nous lui faisions en lui quémandant un chewing-gum comme celui qu’il mâchouillait et il nous répondait alors que ce n’était pas pour les enfants ! Il mâchouillait toujours ce chewing-gum dans lequel est inséré le produit cher à monsieur Nico.

 

Bertrand ? c’est celui à l’air coquin avec la main sur sa hanche, situé devant notre goal Pierre. La photo date de 2005. Un monde car nous jouions à l’époque au stade de l’Asptt ! en bas de Colomiers. L’époque de Jean-Louis et de Papi Claude qui avait déjà beaucoup de cheveux. Blancs !

 

Avant l’arrivée de Bertrand, en 2001, je comptais parmi les meilleurs buteurs. Mais ensuite… il a marqué jusqu’en 2011, 61 buts ! En 2008, je le taquinais encore mais après, c’est une autre histoire car c’était à son tour de me chahuter ! J’aurai quand même bien aimé qu’il en marque un ou deux de plus qui auraient permis d’effacer le sourire de Francis qui en en marqué 62 !

Un soir, c’était contre Montastruc, Bertrand et John (l’ancien) avaient envie de jouer seulement entre eux. Sans nous ! Ils avaient décidé ainsi ! Le premier a donné à John de nombreux ballons que le deuxième n’a pas mis au fond des filets et le deuxième a usé du même stratagème pour que notre Bertrand national passe un drop de toute beauté. Je ne vous raconterai pas ses montées balle au pied qui étaient parfois curieuses. Ni le sourire en coin de notre ami lorsqu’il marquait. Ou pas ! Ou lorsque, chaussé de beaux crampons de couleur rouge, il a subi les taquineries un soir d’hiver 2008, taquineries qu’il s’empressait de nous rendre à la première occasion. La gentillesse, le jeu et surtout ne pas se prendre au sérieux.

 

Grâce à Bertrand nous avons connu quelques membres de sa famille, notamment Pierre et sa sœur qui venaient accompagner parfois leur père lorsque Pierre avait l’âge « avancé » de 8-10 ans. Il en a aujourd’hui 20 !! Une fois encore, Bertrand est arrivé avec une de ses filles, bien petite, au tournoi de Baziège car il ne voulait pas nous laisser tomber – nous étions peu nombreux – et il l’avait en charge. Nous avons alors, à tour de rôle, joué les papas poules lorsqu’il était sur le terrain.

 

Lorsque le compte rendu ne comportait pas le bon score ou oubliait notre ami parmi les buteurs, à chaque fois, tel un Bernardinho en grande forme ou un John aux aguets, le bougre a rappelé le rédacteur à plus de précisions. Mais comment oublier un tel buteur ? et un tel copain !

On a participé aux mêmes soirées, notamment celle mémorable de Cadours où, un soir d’hiver, nous arrêtions un match avant la mi-temps par la faute de deux imbéciles (qui étaient également adversaires). Le pas lourd, nous sommes alors passés devant la cuisine qui sentait le super cassoulet et nous nous sommes dirigés vers nos véhicules. Cette nuit-là, une neige abondante avait recouvert les routes ! Cette soirée tronquée de sa meilleure partie, la troisième mi-temps, était donc un mal pour un bien.

 

Nous avons également subi les mêmes défaites, 11 à 2. Avouons que ce soir-là, l’équipe de Roques avait eu la main lourde ! Mais après avoir bien râlé dans les vestiaires, nous avons passé une soirée de plus, en riant. Quant aux victoires…

 

Aujourd’hui, après avoir partagé un temps de nos vies, Bertrand, nous te remercions pour ce que tu es et nous t’embrassons bien amicalement.

Les vétérans.

 

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