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13 décembre 2016 à 11:49

Objet : Compte rendu du 8 décembre 2016



> Salut les comiques,

> Je viens au match et au repas.

> A vendredi

>  

Asptt – Castelmaurou : 1 à 5.

Ou comment l’accueil de l’Asptt est très convivial !

Mi-temps : 0 à 2

Temps à M (minutes) – 3 : 5 à 0

Buteur : Alain

Environ 15 joueurs. Le temps frais et humide a incité certains des nôtres comme Papi Claude, à rester près du feu.

Comme à la télévision numérique : la température lue au thermomètre électronique est de 3° C, pareil au thermomètre à mercure (que les jeunes ne connaissent plus), la température ressentie est de -30° selon saint Daniel, de -10° selon saint Benoit et de -5° selon saint Thol. Et je ne vous parle pas de la température au sol, ni de selles sous abri…

Débuter ainsi permet d’expliquer, en partie, les cinq petits buts que nous avons pris ce vendredi soir. Pourtant tout avait bien débuté ou plutôt tout n’avait pas mal commencé. Fred dans les buts n’a pas trop de travail, nos arrières assurent autour d’Olivier N., Cyril et nos milieux font la loi et récupèrent nombre de ballons, nos avants les captent et tirent, le goal adverse s’interpose avec brio. Tout va bien jusqu’à la trente troisième minute lorsque, sur leur première occasion, nos adversaires tirent et marquent dans nos buts. Notre plaisir aurait été immense s’ils s’étaient trompés de but. Dix minutes après, ces derniers récidivent sur un très beau mouvement, leur deuxième. Nous sommes alors menés par 2 à 0, manquant quelques occasions mais nous sommes encore sereins car le jeu est en notre faveur et nous pensons qu’ils ont bien de la chance. En cette première période, une petite chamaillerie égaie nos couleurs car nos deux pintades favorites cacabent. Rassurez-vous, tel un vieux couple, elles se donneront de petits coups d’ailes bien amicales et tout rentrera dans l’ordre à la fin du match.

Revenons au jeu : sereins nous le sommes car à part leurs deux buts, nos adversaires ne nous ont rien montré et, de plus, ils ne sont que 11 joueurs l’un étant blessé. Avec l’appoint de nos remplaçants, tout va changer. Et, de fait, à la reprise, nous sommes plus hardis, plus dangereux. Nos attaques se succèdent mais il y a toujours un pied adverse, une partie de corps ou bien le goal qui dévient ou arrêtent nos frappes. A un moment, nous pensons au tir victorieux de John qui peut changer la suite du jeu car à ce moment nous pensons revenir au score. Mais le goal se détend bien comme un goal professionnel. A l’heure de jeu, quelques derniers changements sont effectués dans notre équipe et chez nos adversaires. Parce qu’ils n’ont pas de joueur de « rechange », Benoit qui nous a parfaitement arbitré veut bien les renforcer et Gégé prend le sifflet de Benoit, pour arbitrer. Lorsqu’on dit « renforcer », cela ne veut pas obligatoirement dire « bien jouer ». A l’évidence, Benoit n’a pas compris car il prend la balle, la donne excellemment à son nouveau partenaire qui marque. Nous sommes menés 3 à 0. Puis 4 car ils marquent encore, profitant d’une contre-attaque et d’un lobe assassin sur notre goal. Un 5e but arrive lorsqu’on s’approche de la fin du match et nos adversaires s’enhardissent, défendent et sont sur tous les ballons. Nous nous dirigeons vers un score terriblement négatif (pour nos couleurs), espérant au moins sauver l’honneur ce qui arrive à trois minutes du coup de sifflet final. Sur une énième attaque, nos joueurs se retrouvent devant le but adverse et le ballon part sur la gauche, bien repris par Alain qui tire. Le gardien parvient à dévier le ballon… dans ses buts cette fois. Nous sauvons l’honneur et Gérard, dans un ultime sursaut, siffle la fin du match.

Lors de la collation, nos adversaires, bien amicalement, ont souvent dit qu’ils avaient eu du bol, de la chance. S’ils l’avaient dit une fois on aurait pu les croire mais plusieurs fois…et surtout avec ce petit sourire.

Dans les vestiaires, de rage Cyril a jeté ses crampons dans la poubelle. J’ai trouvé le geste beau alors j’ai fait pareil avec mon « Avignonet douche » (c’est la version locale du Tahiti douche). Cyril nous a avoué que c’était parce que ses crampons étaient ouverts sur un côté et moi parce que l’ « Avignonet douche » était épuisé et vide.

Nous avons profité de la collation pour disserter sur nos faiblesses bien humaines et passagères, réconfortant qui à droite, qui à gauche, qui au milieu... Les plus optimistes sont heureux car nous n’avons pris que cinq et les plus pessimistes trouvent qu’on est mauvais car nous en avons pris cinq. D’autres enfin se consolent car nous avons sauvé l’honneur. Et de quelle belle manière !

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